{ Alice Cullen *

Je m'appelle Alice Cullen, enchantée. Vous, chers humains, n'avez pas idée du danger que je représente sous un si joli visage. En effet, je suis vampire. Dur à croire, n'est-ce pas ? Euh, oui mais je ne suis point un grotesque vampire comme ces polichinelles que l'ont voit au cinéma, l'ail n'a aucun effet sur moi. Je vois très bien mon reflet... Et je ne vis pas uniquement dans l'obscurité... Mais ça n'a pas toujours été le cas. Je vais vous raconter mon histoire, ou du moins, vous exposer un mélange de quelques souvenirs et de quelques recherches que j'ai moi-même effectué sur ma propre vie. Etrange ? Vous ne croyez pas si bien dire. Tous les contes commencent par "Il était une fois", pourquoi changer ?

Il était une fois, en 1901, à Biloxi ( Mississjppi ), une petite fille du nom de Mary Alice Brandon. ( La petite fille en question, c'est moi.). Ses parents biologique n'ont jamais vraiment aimé la petite humaine chétive et bien misérable, ils avait bien plus d'amour pour leur deuxieme fille, Cynthia, celle qui n'était pas folle. Elle était différente des autres enfants, c'est vrai. Elle avait un don, elle voyait l'avenir. Elle ne parlait pas énormément, elle n'avait pas d'amis, elle ne connaissait rien de la vie...Et pourtant, elle avait une soif d'apprendre, de découvrir le monde. Chance qu'elle n'a jamais eue, en tant qu'humaine du moins. Son seul abris était une pièce sombre dans la petite maison des Brandon. Seule. A ses 19 ans elle fut envoyé, dans un déplorable asile de fou.

Un homme très étrange, du nom de James, s'intéressait beaucoup à la petite Mary Alice, voulait tout savoir d'elle et connaître ses moindres pensée. C'était un vampire, et la fillette était son unique envie ou plutôt... Son sang était son unique envie. Non loin de là, un vieil homme qui travaillait à l'asile observait aussi Mary, il voyait que la demoiselle n'avait aucune volonté de vivre, et que dans peu de temps, James allait la tué. Alors le vieil homme, vampire également, décida de mordre Mary, pour qu'elle procède à sa transformation, et donc, à son immortalité. Je n'ai que très peu de souvenirs avant cet événement car Je suis née à cet instant précis.

J'étais toujours dans cette salle obscure, à l'asile, au beau milieu de la nuit. Je n'avais plus ce sentiment de sommeil. Mes paupières s'ouvrirent, j'observais alors le monde, qui, contrairement à moi, n'avait pas changé...
J'étais vouée à moi même, je ne savais plus quoi faire ni ou aller. C'était mon instinct qui parlait avant toute chose... Et il me disait : Fuit. Ce que je fit. Je resta au cœur de la forêt telle une sauvageonne assoiffée de sang. J'avais de plus en plus de visions qui me hantaient... J'étais perdue, sans le moindre repère. Au bout de quelques longues heures, j'entendis un bruit. Lointain. Dans le feuillage. Je vis alors la silhouette d'un énorme cerf. Je sentis l'odeur de son sang... Et à nouveau ce sentiment de soif, ce besoin de force. Sans bien comprendre, je me rua dessus et planta mes canines dans sa chair, lui injectant une douleur des plus immondes. Il succomba, vidé de son sang. Je me sentais mieux.

La nuit fut longue, mais je ne ressentais pas le froid. Je n'avais pas envie de dormir. Mais de trouver quelqu'un, quelques chose. Je sentis que quelqu'un me cherchait... Une famille très accueillante. Il y avait un homme blond, une femme à la chevelure cuivrée...Un brun, un autre cuivré, et une jeune demoiselle blonde.Ils semblaient heureux, un était plus étrange que les autres, ils étaient tous exceptionnellement beau. Je me voyais les rejoindre. C'était comme un appel, une évidence. Le lendemain, je les avait trouvé. J'étais devenue une Cullen.

Peu à peu, je réappris à vivre en communauté, à me controler pour ne pas dévorer tout ce qui bouge. Je n'ai encore jamais touché le sang d'un humain, j'avoue que j'ai un peu de mal... Son odeur est si alléchante... Selfcontrol ! Carlisle m'a toujours appris à respecté autrui, en faire mon dinner n'est pas très correct. Je refuse catégoriquement d'être une meurtrière !

Deux mois passèrent. Je sentais de plus en plus de douleurs et d'incompréhension dans mes vision. Je sentais de la violence. De la tristesse. De la mélancholie. Ensuite, je vis ce jeune homme, le regard si profond que l'ont y voyais le monde. Je compris alors que j'avais besoin de lui. Qu'il avait besoin de moi. Il était magnifique. Je le sentais, je le voyais. Je partis aussitot dans à l'est de l'Amérique, pour le retrouver.

Et voila. Jasper. Ma moitié, mon autre. Lui aussi à été intégré chez les Cullen les bras ouvert. Cela fait environs trois quart de siècles que nous sommes mariés, dans l'armonie. Il me fait sourire, chaque jour. Comment vivre sans sa présence ? Je l'ignore. Je n'envisage pas la vie sans lui...Elle serait bien trop triste, trop grise.

Nous déménageons régulièrement, car, en tant que vampires civilisé, il est hors de question que nous nous fassions repérer. De cette façon, nous sommes arrivé dans la petite ville de Forks. Carlisle Cullen, mon "tuteur" y exerce sa profession, il est docteur. Edward, Emmett, Rosalie (mes frères), Jasper et moi sommes encore, et toujours, étudiants. Quant à Esmée, la femme de Carlisle, elle s'occupe de la maison. Nous prenons attention à ne pas trop fréquenter les êtres humains.